Dakar, 25 avr (APS) – Des experts de la Conférence des directeurs généraux des douanes de la région de l’organisation mondiale des douanes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre veulent trouver des voies et moyens pour doter les administrations douanières d’outils susceptibles de faciliter la circulation des informations.

« Il faut discuter pour voir les outils qui permettent aux administrations des douanes d’exploiter à bon escient les informations qu’elles disposent pour une meilleure gestion des frontières », a indiqué le colonel Malick Mbaye, directeur de la réglementation et de la coopération internationale de la direction générale des douanes.

Le colonel Mbaye s’entretenait avec l’APS au terme de la deuxième journée de la 18 ème Réunion du comité des experts de la Conférence des directeurs généraux des douanes de la région de l’organisation mondiale des douanes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Il a souligné que l’année 2017 constitue pour l’OMD, une année ou le focus est mis sur l’analyse des données pour une meilleure gestion des frontières.

« L’administration des douanes dispose, de par ces outils, d’un certain nombre d’informations. Mais, les informations à elles seules ou les éléments informatiques reçus ne servent pas à grand-chose si elles ne sont pas analysées au profit d’une meilleure gestion des frontières », a expliqué le colonel Mbaye.

Dans le cadre de la modernisation des douanes, de l’accélération des procédures et de la facilitation des échanges, l’outil informatique devient de plus en plus incontournable, a-t-il ajouté.

Il a aussi relevé que les experts vont discuter de l’interconnexion des douanes, du renforcement des capacités à la matière devant permettre que toutes les opérations au niveau des frontières et des Etats membres puissent se faire de façon informatisée pour accélérer les procédures.

La 18ème Réunion du Comité des experts de la Conférence des directeurs généraux des douanes de la région de l’OMD des douanes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre va aborder la question de la Zone libre échange continentale (ZLEC) dans l’Union africaine.

« La ZLEC permettra de libérer le commerce intra africain qui est jugé relativement faible. Nous allons voir comment booster cela. Il s’agit plutôt de la libéralisation à apporter au marchandise originaire de l’Union africaine », a expliqué le colonel Malick Mbaye.

Il a précisé que la mise en place de la ZLEC est un engagement fort des chefs d’Etat et de gouvernements. « Nous allons voir comment les administrations des douanes qui sont principalement concernées par ce dispositif feront pour la faciliter », a-t-il ajouté.

SDI/PON