La croissance économique mondiale devrait selon les prévisions s’établir à 3.3 % en 2017 et repartir modestement à la hausse l’année prochaine pour ressortir aux alentours de 3.6 %, mais les perspectives sont assombries par plusieurs facteurs comme les risques d’une hausse du protectionnisme, l’existence de vulnérabilités financières ou encore la volatilité potentielle des marchés de capitaux due à la divergence des trajectoires des taux d’intérêt et à la déconnection entre les évaluations des marchés et l’activité réelle, selon l’OCDE.

La même source informe que l’amélioration prévue tient en grande partie à la poursuite de la mise en œuvre, ou à l’adoption attendue, d’un ensemble d’initiatives budgétaires dans les principales économies, notamment la Chine, le Canada et les États-Unis, conjuguées à une orientation de l’action publique dans la zone euro qui s’annonce légèrement plus expansionniste et qui pourrait être plus ambitieuse encore. De telles politiques sont nécessaires pour catalyser la demande privée afin de stimuler l’activité mondiale et de réduire les inégalités. 

Le portrait de l’économie mondiale dressé dans les Perspectives économiques intermédiaires  reste assombri par une hausse insuffisante du PIB et des inégalités marquées, appelant de la part des pouvoirs publics des réponses propres à promouvoir la croissance inclusive dans le contexte d’une intégration économique plus poussée. 

Commentant ces Perspectives, le Secrétaire général de l’OCDE M. Angel Gurría a déclaré : «La croissance reste trop modeste et ses avantages trop étroitement partagés pour que les populations durement touchées par la crise et aujourd’hui laissées pour compte puissent voir leur situation s’améliorer réellement. Les gouvernements doivent, plus que jamais, prendre des mesures pour rétablir la confiance des citoyens tout en résistant à la tentation du repli ou du démantèlement des avancées déjà obtenues grâce à une meilleure coopération internationale». 

Les Perspectives économiques intermédiaires de l’OCDE reviennent sur quelques-uns des nombreux risques susceptibles de faire dérailler la modeste reprise de la croissance mondiale attendue.