Le Sénégal est en conformité avec 21 des 36 dispositions de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a indiqué, mercredi à Dakar, l’inspecteur des douanes, Birame Sidy Kane. 

 M. Kane a fait cette révélation à la FIDAK lors d’un panel axé sur le thème : ‘’La mise en œuvre de l’AFE de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) : exemple du Sénégal dans l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA)’’.

Il a souligné que les avancées obtenues par le Sénégal font de lui un leader dans la sous-région en matière de facilitation des échanges. 

 » Le Sénégal a commencé depuis 2014 à mettre en œuvre l’AFE et, pour le moment, sur les 36 dispositions de l’accord, il est en conformité avec les 21dispositions, ce qui fait du Sénégal un leader dans la sous région en matière de facilitation des échanges « , a-t-il dit.

L’AFE a été adopté en décembre 2013 par les pays membres de l’OMC, qui s’attellent à le mettre en œuvre. La facilitation des échanges participe à la réduction des coûts de transaction, des coûts de dédouanement des biens à l’import et l’export et à ouvrir le marché étranger aux pays en développement. 

 » Pour mieux mettre en œuvre l’accord, poursuit-il, nous avons créé ce que l’on appelle un Comité facilitation des échanges qui regroupe, outre la Douane sénégalaise, l’ensemble des autres acteurs, le ministère du Commerce, les commissionnaires en douane agréés, la direction générale du Port, etc.  » 

 Le commandant Birame Sidy Kane explique que les dispositions sont catégorisées concernant la mise en œuvre de l’accord. Les 21 dispositions auxquelles le Sénégal s’est conformé, sont en train d’être mises en œuvre et sont classés à la catégorie A. 

 » Nous avons aussi la catégorie B qui regroupe les dispositions que le Sénégal peut bien mettre en œuvre mais avec un délai qui lui sera accordé’’. La catégorie C concerne les dispositions que le Sénégal peine à mettre en œuvre et qui nécessitent un accompagnement des pays développés  » , a-t-il dit.

Le Sénégal, pour bénéficier de cet accompagnement, a recensé l’ensemble de ces dispositions et a mis en place un Programme national d’assistance en matière de facilitation des échanges, et recherche des bailleurs pour l’accompagner.

 » Nous avons évalué les besoins que nous avons en termes d’assistance technique à travers le Programme national de facilitation des échanges, et ils s’élèvent à 2 milliards 800 millions de francs CFA « , a-t-il dit.

Il ajoute que ce montant peut se traduire en termes de renforcement de capacité de mise à disposition de ressources financières dans la construction de certaines infrastructures. 

SK/ASG

SOURCE : APS