Les recettes collectées par les bureaux des Douanes du Port de Dakar sont estimées à +511 milliards FCFA, soit 92% des recettes réalisées en 2014, par la Douane.

La révélation est du Lieutenant-Colonel Papa Amadou Gamby DIOP, Chef du Bureau des Relations Publiques et de la Communication des Douanes sénégalaises.

Avec plusieurs unités présentes au Port Autonome de Dakar comme les bureaux Chargés des opérations de dédouanement (Dakar Port Sud, Dakar Port Nord, Cellule Scanner, Dakar Pétroles, Bureau Maritime) et des brigades dédiées à la surveillance (Subdivision Dakar Port et Subdivision maritime), la Douane constitue un acteur non négligeable de l’activité portuaire. D’ailleurs, selon le Lieutenant-Colonel Papa Amadou Gamby DIOP, les recettes collectées par les bureaux du Port de Dakar sont estimées à +511 milliards FCFA, soit 92% des recettes réalisées par la Douane en 2014.

« Entre les administrations des Douanes et du Port, il n’y a aucun nuage. Nous avons une longue tradition d’amitié et de complémentarité. Chacune est consciente du rôle joué par le commerce maritime et les activités connexes (manutention, consignation, transbordement, logistique portuaire…), dans le développement Sénégal. Il est à rappeler la place prépondérante du Port et de ses dépendances (ports secs, magasins et aires de dédouanement, plateforme de distribution…) dans l’économie nationale parce que 80% des activités socio-économiques  y sont concentrées », explique M.DIOP

Ainsi donc, les autorités portuaires ont entamé d’importantes mesures dans le souci de hisser le Port aux standards internationaux et en permettant notamment aux acteurs d’être plus performants. Selon le Chef du Bureau des Relation Publiques et de la Communication des Douanes sénégalaises, ces efforts sont à encourager et à soutenir. « En effet, sur le plan de la manutention (avènement de DPW à la zone Nord, Terminal roulier à la zone Sud), la modernisation est bénéfique à toutes les parties et participe de la spécialisation des quais, de la réduction des délais. Ce qui constitue de précieux gains pour le commerce. Le véritable challenge, c’est de hisser le Port de Dakar au sommet en répondant aux attentes de tous les acteurs. Pour ce faire, il y’a lieu d’agir ensemble sur un certain nombre d’aspects que sont l’accompagnement mutuel en vue de faire du Port, un hub international et premier de la sous-région, le renforcement de la compétitivité afin d’augmenter les parts du trafic du marché de l’hinterland, (Mali voire Burkina), l’accroissement de l’attractivité du Port par la mise en œuvre effective de la dématérialisation des procédures et formalités du commerce extérieur », fait-il observer.