Selon le directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), la Douane s’appuie très largement sur l’infrastructure qui a été déployée par l’ADIE, notamment sur les 4 500 kilomètres de fibre optique. « La Douane pourra utiliser cette infrastructure pour connecter tous les postes aux frontières », explique Cheikh Bakhoum, DG de l’ADIE. Au-delà de cette infrastructure de transport des données, l’ADIE a mis en place trois data center (centres de ressources) à la disposition des différentes structures de l’Etat. L’un de ces data center, celui de Diamniadio, de type tiers 3 avec une capacité de deux salles techniques de 250 m2 peut, selon M. Bakhoum, permettre à la Douane sénégalaise et aux autres forces de défense et de sécurité de faire « des raccourcis » en matière de dématérialisation. « La notion de frontières smart nous intéresse beaucoup et nos ingénieurs au niveau de l’ADIE pourraient collaborer avec les forces de défense et de sécurité, notamment la Douane, pour aller très vite vers la dématérialisation des procédures et des frontières smart », explique Cheikh Bakhoum. D’après lui, le Sénégal a beaucoup d’atouts à faire valoir dans ce domaine. Il suffit simplement de « fédérer » les synergies.