Fin hier, jeudi 20 février 2020, de l’atelier de validation des actes règlementaires relatifs à la mise en œuvre du Système interconnecté de Gestion des Marchandises en Transit (SIGMAT). La rencontre a été présidée par le Directeur général des Douanes, Monsieur Abdourahmane DIEYE en présence des experts et techniciens des deux pays, les partenaires techniques et financiers et le patronat.

A l’ouverture de la cérémonie, le Directeur des Systèmes informatiques douaniers de la Direction générale des  Douanes du Sénégal a présenté l’historique du projet SIGMAT et le déroulement des travaux de la rencontre de DAKAR. Monsieur Alioune DIONE a ensuite présenté les prochaines étapes du projet à savoir la communication autour du SIGMAT pour son appropriation et la formation des utilisateurs pour sa mise en œuvre efficace. A la suite du DSID, Monsieur Yacouba CISSOUMA, chef de la Division Facilitation à la Direction générale des Douanes du Mali a partagé avec le Directeur général et les participants, les principales recommandations issues des travaux.

Le chef de la délégation malienne, Monsieur Diagueli DIAKITE, les représentants de la Banque Mondiale, Madame Clara TENA et de la GIZ, Makhtar DIOP, ont tour à tour pris la parole pour se féliciter du déroulement des travaux et renouveler l’engagement de leurs institutions respectives à œuvrer pour la réussite du projet SIGMAT.

La cérémonie a pris fin par le discours de clôture du Directeur général des Douanes du Sénégal.

[RESUME DU DISCOURS DU DG DES DOUANES]

Dans son discours de clôture de l’atelier de validation des actes règlementaires relatifs à la mise en œuvre du Système interconnecté de Gestion des Marchandises en Transit (SIGMAT), le Directeur général des Douanes, Monsieur Abdourahmane DIEYE, a d’abord rappelé que « L’interconnexion des systèmes informatiques douaniers est un projet important de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). A cet égard, il convient de relever que le Sénégal et le Mali font partie des quatre États qui, avec la Côte-d’Ivoire, le Burkina Faso ont été les pionniers du PACIR qui a abouti à l’actuel SIGMAT ».Poursuivant son propos, le directeur général s’est réjouis du travail accompli par les participants en ces termes : « Les échos qui me sont parvenus de vos travaux laissent présager que toutes les bonnes dispositions d’ordre réglementaire et procédural ont été prises pour faire des axes Dakar-Bamako, et Bamako-Dakar des corridors aux normes, conformément aux orientations stratégiques et spécifications techniques du SIGMAT ».Le Directeur général des Douanes a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité du respect des délais de mise en œuvre du SIGMAT avec une invite particulière aux experts « à tout mettre en œuvre pour sa réalisation dans les délais ». avant d’ajouter que « C’est à ce prix que nos deux pays frères joueront pleinement leur partition à l’œuvre commune d’intégration sous régionale si chère à nos plus hautes autorités », non sans formuler une forte recommandation en ces termes : « Il ne faudra pas s’arrêter, le cas échéant, en si bon chemin car une telle expérience réussie entre le Sénégal et le Mali, devra être répliquée sur les autres axes routiers en vue d’assurer la fluidité des échanges par la  connectivité digitale ».

Dans son discours de clôture, le Directeur général des Douanes a, également, décerné une note de satisfecit et d’espoir pour la « qualité des travaux et la pertinence des documents élaborés »ainsi d’une « d’une mise en œuvre effective et efficiente du SIGMAT ».

A cet effet, Monsieur Abdourahmane DIEYE a rassuré les participants en précisant que « l’Administration des Douanes du Sénégal ainsi que les autres acteurs nationaux impliqués ne ménageront aucun effort pour la réussite de ce projet » et dit qu’il « ne doute point qu’il en sera de même pour la partie malienne, eu égard à la convergence de vues qui a toujours prévalu sur les questions d’intérêt majeur liées à la promotion de nos échanges commerciaux ».

Il a, en outre, salué« l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, en l’occurrence la Banque mondiale et la GIZ pour les bonnes dispositions et commodités prises relativement à l’organisation de l’atelier » ainsi que la Commission de la CEDEAO et la CNUCED pour leur concours.